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segunda-feira, 23 de maio de 2011

JHEN - Le Mystère des Ardents (script-1)


JHEN
LE MYSTÈRE DES ARDENTS
par Luís Diferr

AVERTISSEMENT : Ce qui suit n’est que le script d’une histoire, soit la description détaillée des événements qu’y ont lieu. Le lecteur devra tenir compte de ce qu’il y a toujours des modifications par rapport au récit final en BD. L’histoire que je raconte par la suite (en 4 morceaux), par exemple, s’avère un peu trop longue pour un album de 46 planches.


Mai, 1439. A la nuit tombante, au château de Tiffauges, un manant essaye de poignarder Gilles de Rais, afin de venger la mort de son petit-fils, qui aurait été enlevé et amené au château. Au point du jour suivant, en chevauchant à l’air froid, Jhen découvre, à son horreur, le cadavre estropié du manant.

Après une violente confrontation avec Gilles, Jhen, las de guerres, des folies criminelles et des troublantes expériences en alchimie de son “ami”, s’éloigne de Tiffauges avec Maria. En cours de chemin, celle-ci est tuée par une bande de brigands commandés par une rousse de haute taille appelée La Morelle. Elle laisse Jhen en vie, lui permet d’enterrer Maria au cimetière d’un village et même de poursuivre son chemin. Mais elle désire qu’il devienne son compagnon, ce qu’il refuse carrément. Elle lui dessine quand même sa marque : une espèce de “gamma”  grec gravé à l’épée sur son avant-bras !

Le Port de La Rochelle en 1762, par Horace Vernet

Des jours plus tard, Jhen arrive à la ville de La Rochelle, où il loge chez LE NORMAND PENDU, une auberge appartenant à un certain Bertrand, ami de la Morelle. Bertrand est de Niort et porte orgueilleusement le prénom du célèbre Bertrand du Guesclin – Connétable et héros de la libération de Niort et de La Rochelle en 1372. Jhen remarque qu’il porte aussi la marque de La Morelle sur l’avant-bras droit !...

En apprenant le  métier de Jhen, Bertrand l’amène au chantier des travaux qu’on réalise sur l’église. Il le présente au maître d’œuvres. Celui-ci lui fait voir le dispositif d’élévation de la nouvelle cloche : un système novateur de contrepoids. Mais c’est déjà le coucher du soleil, on fera l’élévation le lendemain ; on y laisse la grande cloche sur le sol, attachée à une longue corde, qui monte jusqu’à une sorte de cabestan installé sur un échafaudage qui traverse la tour d’un côté à l’autre, où elle descendra par l’action du contrepoids.

La nuit venue, chez LE NORMAND PENDU, Jhen écoute des commentaires au sujet d’une émule de Jeanne d’Arc, appelée Catherine de La Rochelle. Il écoute aussi des rapports et des bavardages au sujet des méfaits et cruautés (moitié vrais, moitié inventés – lui dit l’aubergiste) commis par la bande de La Morelle et son frère Granit, l’abruti. Leur bande de vauriens devient tristement célèbre dans la région, où l’on tient la rousse par une Fille du Diable ! Et l’on chuchote aussi au sujet du Fils du Diable – c'est-à-dire le Sire de Rais !...  Jhen remarque qu’un homme dans un froc noir, le capuce couvrant son visage, se tient immobile dans un coin peu illuminé. Il croit l’avoir déjà vu… mais où ?

Cette nuit même, vers 4 heures du matin, deux hommes sombres s’approchent de la grande cloche, tandis que deux autres restent aux aguets dans les accès à la place. L’un d’eux monte sur la cloche et puis escalade agilement la corde. Arrivé à une hauteur d’une dizaine de mètres, il s’arrête et extrait quelque chose d’une bourse à la ceinture. Peu après, l’un des hommes aux aguets siffle ; une patrouille de la garde de la ville vient, il s’enfuit et la patrouille le poursuit. Les deux individus auprès de la cloche rejoignent le 4ème individu et s’enfuient à son tour.

[À SUIVRE]

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