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quarta-feira, 25 de maio de 2011

JHEN - Le Mystère des Ardents (script-3)


Jhen et Bertrand retournent à La Rochelle. Le soir, Jhen a un cauchemar où il voit Gilles de Rais commander la mort de Maria à La Morelle. Les deux dansent comme des sauvages en flammes au Bal des Ardents ; derrière eux, Granit sourit et une ombre outrageante et difforme éclate d’un rire diabolique. Il se réveille tourmenté ; Gilles et La Morelle complices, serait-ce possible ?!

Le lendemain, il participe aux travaux sur l’église. Le soir venu, lui et Bertrand se rendent à Niort afin d’assister au « Mystère des Ardents ». Mais il est toujours tourmenté par son mauvais rêve.

Entre-temps, les quatre nouveaux éléments de la troupe théâtrale se concertent. Ils ont, en fait, transformé la troupe dans une sorte de Cheval de Troie. Leur mission consiste à mettre le feu à la scène, au moment opportun, provoquer une catastrophe qui attire la garde et autres forces de sécurité à la place tandis qu’ils se rendent à la Porte, éliminent les deux ou trois soldats de prévention et baissent le pont-levis. Cette opération permettra l’entrée sans obstacle de l’armée de Yassault dans la ville (jadis conquise aux Anglais, dupés par un stratagème de du Guesclin). Quelle ironique virevolte !

Le donjon de Niort

Arrivé à Niort, Jhen rencontre la troupe, ce qui lui rappelle Gilles de Rais à cause de la mésaventure du « loup-garou » et avive son mauvais rêve et le malaise concomitant. Il est néanmoins assez lucide pour repérer les étranges manèges des quatre nouveaux éléments de la troupe ; il les signale à Bertrand et les deux restent attentifs.

Le Mystère commence, face à l’expectative de la foule rassemblée dans une grande place. Il s’agit d’une version drôle et sarcastique des tristes faits, où le diable lui-même joue son rôle de mauvais inspirateur des humains. Au moment où un sautillant duc d’Orléans arrive et s’approche d’un sauvage pour découvrir son identité, de vraies flammes jaillissent sur la scène, allumées par deux des nouveaux assistants. Ils fuient aussitôt mais Jhen et Bertrand les ont repérés et les poursuivent par les coulisses. Le décor tombe, aggravant la situation. Tandis que la panique s’épand sur scène et sur la place à cause de deux acteurs en flammes, des rideaux, des décorations et de la charpente même qui prennent le feu, les trois fripons s’enfuient à la dérobée en direction de la Porte de la ville. Comme ils l’avaient prévu, parmi la confusion les hommes de la garde accourent à la place, leur laissant le terrain libre à la Porte. Il n’y a là que quelques soldats pris au dépourvu… Mais voici qu’arrivent Jhen et Bertrand, retardés par la foule ! Le combat contre les fripons s’enchaîne mais l’un d’eux arrive à monter à l’étage et à faire descendre le pont-levis… cependant, à sa surprise, il n’y a pas d’armée en vue !

N’ayant pas de renfort, les quatre fourbes sont vaincus ; deux meurent sur place, le troisième est gravement blessé et le quatrième, là haut, maudissant Yassault et ses poursuivants, saute à l’extérieur de la muraille. Il tord une cheville en atterrissant mais s’enfuit à travers terrain ouvert. C’est une cible facile pour les archers, qui arrivent et qui l’abattent sans merci. Au loin, on voit les lueurs rougeâtres d’une flambée. C’est, sans doute, la bande de La Morelle qui s’affronte vaillamment à l’armée de Yassault. Jhen et Bertrand bondissent sur leurs chevaux, passent par le pont-levis, qu’on remonte déjà, et se précipitent en direction de la flambée.
Ayant utilisé des flèches incendiaires, la bande de La Morelle a immobilisé l’armée, tué nombre de soldats, pris eux aussi au dépourvu, et produit beaucoup de dégâts. Leur attaque de guérilla a lancé le chaos ; Yassault ne savait pas qu’est ce qui lui arrivait jusqu’à apercevoir La Morelle et son frère Granit faisant une irruption éclair parmi ses troupes déroutées. Celles-ci, se remettant enfin, partent à la poursuite de la bande en direction de Niort. Et c’est comme ça que Jhen et son compagnon tombent sur La Morelle, Granit et les survivants de sa troupe minable !

Ils remontent une colline, où ils se retranchent. Pourtant, l’armée de Yassault les ignore et poursuit sa route vers Niort. C’est à ce moment que Jhen comprend le vrai but de cette armée : conquérir la ville grâce à la manœuvre de diversion produite par ses agents infiltrés dans la troupe théâtrale. Retardé par La Morelle, Yassault espère arriver encore à temps de trouver la Porte ouverte. Une demi-heure plus tard, il enrage de découvrir le pont-levis levé et des soldats à la veille dans les créneaux. On lui demande qui est-il et que veut-il. Le capitaine ne répond pas.

Il revient sur ses pas et attaque les forces de La Morelle toujours retranchées sur la colline, soignant leurs blessés. Mais les gueux opposent une féroce résistance. Un moment tout se calme ; le capitaine évalue la situation, en ricanant intimement. Il ne faut pas se presser, ces misérables sont à sa merci. Il attendra le lever du soleil.

Au point du jour, il déclenche une nouvelle attaque, d’une extrême violence. Granit est blessé, Jhen aussi. La situation devient critique, Yassault paraît décidé à ne laisser de survivant… Mais La Morelle baise sauvagement Jhen sur la bouche, ce qui a un effet explosif sur Yassault. Il enrage, lève son avant-bras dénudé en exhibant la marque de La Morelle et lui hurle : « Maudite bretonne, je te passerai au fil de l’épée ! Que le diable te reçoit dans son lit ! »

[À SUIVRE]

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